8 juillet 2007
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19:49
Un peu avant la guerre en Irak, Chirac avait dit de plusieurs pays "nouveaux entrants" que leurs comportements à cette occasion n'étaient pas très polis. Ils s'étaient déclarés pour la guerre, avec il est vrai une allégeance implicite aux Etats-Unis. Chirac était lui-même bien mal placé pour donner des leçons de politesse, mais surtout la France démontre aujourd'hui que les élégances font partie de son passé, et qu'il était donc osé de prétendre en être l'arbitre.
Quand sarkozy a fait la tournée des chancelleries, les chefs d'Etat européens avaient déjà pu se sentir instrumentalisés. Son image profitait ainsi des poses avantageuses et forcément souriantes en leur compagnie. La campagne en cours en France était alors bien présente en arrières pensées.
Ses homologues ont aussi tiqué, et Merkel la première, quand sarkozy a endossé le "redémarrage" de l'Europe, dans une manoeuvre qui n'a d'ailleurs fonctionné que dans les médias français. Un redémarrage, aussi, tellement nécessaire qu'il en était obligatoire, et c'est donc plutôt dans les concessions faites qu'il faut chercher les éléments réellement signifiants. Des éléments qui indiquent assez que le dénominateur commun acté lors de cette échéance est particulièrement petit.
Voilà que sarkozy prétend de nouveau instrumentaliser l'Europe pour sa communication sur le plan intérieur. Il s'agit encore une fois de préempter à bon compte des résultats dont sa seule gloire aura été de ne pas les empêcher. Dominique Strauss-Kahn, il faut le dire, est probablement plus reconnu en Europe qu'en France, et de fait son nom fait consensus en Europe pour être candidat au FMI. C'est là que sarkozy décide que cette éventuelle nomination, qui serait une bonne chose pour le FMI, serait à mettre à son crédit. En réalité, il aurait été bien en peine de proposer un candidat alternatif (Juppé? ça sent trop le cramé), et jouer le blocage aurait été pour le coup une continuité d'avec Chirac, dans la bêtise.
Avec sarkozy, la politesse ne sert qu'à être brulée. En fait, ce n'est qu'un nouvel exercice pour pompier pyromane.
Il est possible, aussi, que sarkozy desserve l'objectif qu'il prétend défendre. En jouant contre la collégialité européenne, en forçant la main de ses partenaires pourtant bien disposés, il fait d'un candidat qui aurait pu être celui de l'Europe, celui de la seule France, voire du seul sarkozy. Un soutien encombrant que l'intéressé pourrait décider de décliner.
Quand sarkozy a fait la tournée des chancelleries, les chefs d'Etat européens avaient déjà pu se sentir instrumentalisés. Son image profitait ainsi des poses avantageuses et forcément souriantes en leur compagnie. La campagne en cours en France était alors bien présente en arrières pensées.
Ses homologues ont aussi tiqué, et Merkel la première, quand sarkozy a endossé le "redémarrage" de l'Europe, dans une manoeuvre qui n'a d'ailleurs fonctionné que dans les médias français. Un redémarrage, aussi, tellement nécessaire qu'il en était obligatoire, et c'est donc plutôt dans les concessions faites qu'il faut chercher les éléments réellement signifiants. Des éléments qui indiquent assez que le dénominateur commun acté lors de cette échéance est particulièrement petit.
Voilà que sarkozy prétend de nouveau instrumentaliser l'Europe pour sa communication sur le plan intérieur. Il s'agit encore une fois de préempter à bon compte des résultats dont sa seule gloire aura été de ne pas les empêcher. Dominique Strauss-Kahn, il faut le dire, est probablement plus reconnu en Europe qu'en France, et de fait son nom fait consensus en Europe pour être candidat au FMI. C'est là que sarkozy décide que cette éventuelle nomination, qui serait une bonne chose pour le FMI, serait à mettre à son crédit. En réalité, il aurait été bien en peine de proposer un candidat alternatif (Juppé? ça sent trop le cramé), et jouer le blocage aurait été pour le coup une continuité d'avec Chirac, dans la bêtise.
Avec sarkozy, la politesse ne sert qu'à être brulée. En fait, ce n'est qu'un nouvel exercice pour pompier pyromane.
Il est possible, aussi, que sarkozy desserve l'objectif qu'il prétend défendre. En jouant contre la collégialité européenne, en forçant la main de ses partenaires pourtant bien disposés, il fait d'un candidat qui aurait pu être celui de l'Europe, celui de la seule France, voire du seul sarkozy. Un soutien encombrant que l'intéressé pourrait décider de décliner.