5 septembre 2007
3
05
/09
/septembre
/2007
16:54
Je me disais, la pauvre cecilia se planque tellement elle a eu honte de son rôle d'amuseuse. Ben non, elle en rajoute sur la libération des infirmières dans son interview à l'Est Répubicain: "On ne m'empêchera pas d'essayer de soulager la misère du monde".
"- Pourquoi avez-vous réussi là ou d'autres avaient échoué avant vous ?
- Je ne sais pas comment ont procédé d'autres."
Suis-je vraiment le seul à avoir lu le Canard il y a un mois? parce que sinon, difficile de ne pas plutôt poser cette question:
"Le Qatar a versé sur le compte de khadafi 460 millions d'euros, la veille de la libération des infirmières. une somme avancée à la demande de sarkozy nicolas. Ne croyez vous pas que ce soit le vrai élément déclenchant?"
[d'autres infos ici et ici]
J'ai beau chercher partout, on en est resté à la version sarkozy: "Chacun sait bien que la situation etait totalement bloquée". "Cecilia a fait un travail remarquable". "Il y avait un problème à résoudre, on l'a résolu, point."
Résumons: Un dictateur exerce un chantage. sarkozy y cède. On est censé appeler ça "résoudre un problème". On peut aussi appeler ça "se faire mousser avec les millions des autres". Sans parler de la "situation totalement bloquée" qui a du beaucoup plaire aux négociateurs européens.
Il y a une raison au fait que nos grandes plumes journalistiques soient en sourdine sur ce sujet: Ils sont tous tombé dans le panneau au moment de la libération des infirmières, sur le thème "personne ne peut critiquer, le résultat est là, Cécilia est formidable". Du coup quand les contreparties ont été connues, il aurait fallu qu'ils admettent leur maniabilité, qui a atteint un niveau unique au monde. Que nenni, ils ont préféré persévérer dans le vice quasi masochiste. On a pu voir par exemple sarko 1er tenir ces deux arguments:
* La centrale nucléaire, c'est pour dessaler l'eau de mer.
* De toutes façons, il y a un système pour la neutraliser à distance.
Passons sur la crédibilité du propos. Un journaliste disposant de deux neurones devrait être capable de répliquer:
"Si c'est juste pour dessaler l'eau de mer, pourquoi installer un système de neutralisation à distance?".
Ou encore "Si il y a un système de neutralisation à distance, c'est bien parce qu'il y a une possibilité de ne pas faire QUE de dessaler l'eau de mer?".
N'en demandons pas trop, nous sommes en France. Et puis l'uranium se fait rare.
Et il y a au moins un miséreux de soulagé:
"- Pourquoi avez-vous réussi là ou d'autres avaient échoué avant vous ?
- Je ne sais pas comment ont procédé d'autres."
Suis-je vraiment le seul à avoir lu le Canard il y a un mois? parce que sinon, difficile de ne pas plutôt poser cette question:
"Le Qatar a versé sur le compte de khadafi 460 millions d'euros, la veille de la libération des infirmières. une somme avancée à la demande de sarkozy nicolas. Ne croyez vous pas que ce soit le vrai élément déclenchant?"
[d'autres infos ici et ici]
J'ai beau chercher partout, on en est resté à la version sarkozy: "Chacun sait bien que la situation etait totalement bloquée". "Cecilia a fait un travail remarquable". "Il y avait un problème à résoudre, on l'a résolu, point."
Résumons: Un dictateur exerce un chantage. sarkozy y cède. On est censé appeler ça "résoudre un problème". On peut aussi appeler ça "se faire mousser avec les millions des autres". Sans parler de la "situation totalement bloquée" qui a du beaucoup plaire aux négociateurs européens.
Il y a une raison au fait que nos grandes plumes journalistiques soient en sourdine sur ce sujet: Ils sont tous tombé dans le panneau au moment de la libération des infirmières, sur le thème "personne ne peut critiquer, le résultat est là, Cécilia est formidable". Du coup quand les contreparties ont été connues, il aurait fallu qu'ils admettent leur maniabilité, qui a atteint un niveau unique au monde. Que nenni, ils ont préféré persévérer dans le vice quasi masochiste. On a pu voir par exemple sarko 1er tenir ces deux arguments:
* La centrale nucléaire, c'est pour dessaler l'eau de mer.
* De toutes façons, il y a un système pour la neutraliser à distance.
Passons sur la crédibilité du propos. Un journaliste disposant de deux neurones devrait être capable de répliquer:
"Si c'est juste pour dessaler l'eau de mer, pourquoi installer un système de neutralisation à distance?".
Ou encore "Si il y a un système de neutralisation à distance, c'est bien parce qu'il y a une possibilité de ne pas faire QUE de dessaler l'eau de mer?".
N'en demandons pas trop, nous sommes en France. Et puis l'uranium se fait rare.
Et il y a au moins un miséreux de soulagé: