Bravo à Ségolène pour cette formule. Il n'y en a pas eu beaucoup pendant cette campagne et elle vient au bon moment. Je m'en félicite d'autant plus qu'elle est particulèrement juste, et qu'elle synthétise ce que j'ai cherché à développer dans mon article précédent sous le terme "démocratie réelle".
Ajoutons le corollaire bien formulé par Laurent Fabius: Pour prétendre présider la France, il faut d'abord se présider soi-même.
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Pour une fois laissons parler les images, mais auparavant laissons le général dire ce qui distingue Royal de Sarkozy sur la question de l'identité: "Le patriotisme, c'est aimer son pays. Le nationalisme, c'est détester celui des autres."
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Après ce grand moment de bouffonnerie, demandons-nous si Mitterrand, qui n'était pas bien grand, aurait commis cette farce:
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Pouvons-nous décemment exhiber ce phénomène de foire à la face du monde?