12 octobre 2007
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Dans l'affaire clearstream, chaque fois qu'un élément du dossier a fuité dans "Le Monde", il était présenté à charge pour Villepin, et en "une".
Je parle de ça en sachant, bien sûr, que le citoyen est censé être lassé du feuilleton, mais ce n'est pas mon cas, car il y a des prises de position journalistiques que je n'ai jamais comprises. Comme celle qui consiste à dire que quand on soupçonne quelqu'un de malversation, on doit s'en ouvrir à lui avant toute enquête.
Et il se trouve qu'hier, les éléments fournis par Villepin ont été publiés sur le site internet du nouvel obs. J'ai entamé la lecture, et pour tout dire, j'ai lu les 19 pages d'une traite. Cela se lit très bien, et la version de Villepin offre un avantage important: elle rend cette affaire compréhensible. Une affaire complexe, mais cohérente, et même intéressante.
J'en viens au journal Le Monde. Le titre de son article, sur le site, ce matin: "M. de Villepin met en cause MM. Chirac et Raffarin devant les juges". C'est de la désinformation. L'article se contredit lui-même d'ailleurs en précisant que selon Villepin, l'Etat a géré le dossier de façon irréprochable, mais le mal est fait: ce sont les titres qui laissent le plus de traces.
Non seulement "Le Monde" a toujours traité cette affaire en relayant le point de vue et les élements fournis par la partie civile nicolas sarkozy, mais, quand une version différente, étayée, documentée, globale, vient sur le tapis, ce journal s'avère incapable de la rapporter à ses lecteurs.
Pire, leur compte-rendu des évènements d'hier frise le contre-sens puisque la déposition de Villepin est une contre-attaque en bonne et due forme, pointant des collusions inquiétantes entre le pouvoir, la justice et les médias, et mettant en cause non pas Chirac mais rien moins que Laurent Le Mesle, procureur général à la cour d'appel de Paris (le grand chef des magistrats).
On apprend aussi que les listings étaient falsifiés dès 2003, soit avant que Villepin ne soit saisi de l'affaire. Ce qui est étonnant c'est qu'on ne parvienne pas à savoir si la DGSE, qui travaillait sur l'affaire, y avait eu accès. Auquel cas difficile de penser que sarkozy, alors ministre de tutelle à l'époque, n'était pas au courant.
Je parle de ça en sachant, bien sûr, que le citoyen est censé être lassé du feuilleton, mais ce n'est pas mon cas, car il y a des prises de position journalistiques que je n'ai jamais comprises. Comme celle qui consiste à dire que quand on soupçonne quelqu'un de malversation, on doit s'en ouvrir à lui avant toute enquête.
Et il se trouve qu'hier, les éléments fournis par Villepin ont été publiés sur le site internet du nouvel obs. J'ai entamé la lecture, et pour tout dire, j'ai lu les 19 pages d'une traite. Cela se lit très bien, et la version de Villepin offre un avantage important: elle rend cette affaire compréhensible. Une affaire complexe, mais cohérente, et même intéressante.
J'en viens au journal Le Monde. Le titre de son article, sur le site, ce matin: "M. de Villepin met en cause MM. Chirac et Raffarin devant les juges". C'est de la désinformation. L'article se contredit lui-même d'ailleurs en précisant que selon Villepin, l'Etat a géré le dossier de façon irréprochable, mais le mal est fait: ce sont les titres qui laissent le plus de traces.
Non seulement "Le Monde" a toujours traité cette affaire en relayant le point de vue et les élements fournis par la partie civile nicolas sarkozy, mais, quand une version différente, étayée, documentée, globale, vient sur le tapis, ce journal s'avère incapable de la rapporter à ses lecteurs.
Pire, leur compte-rendu des évènements d'hier frise le contre-sens puisque la déposition de Villepin est une contre-attaque en bonne et due forme, pointant des collusions inquiétantes entre le pouvoir, la justice et les médias, et mettant en cause non pas Chirac mais rien moins que Laurent Le Mesle, procureur général à la cour d'appel de Paris (le grand chef des magistrats).
On apprend aussi que les listings étaient falsifiés dès 2003, soit avant que Villepin ne soit saisi de l'affaire. Ce qui est étonnant c'est qu'on ne parvienne pas à savoir si la DGSE, qui travaillait sur l'affaire, y avait eu accès. Auquel cas difficile de penser que sarkozy, alors ministre de tutelle à l'époque, n'était pas au courant.