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12 octobre 2007 5 12 /10 /octobre /2007 11:42
Dans l'affaire clearstream, chaque fois qu'un élément du dossier a fuité dans "Le Monde", il était présenté à charge pour Villepin, et en "une".

Je parle de ça en sachant, bien sûr, que le citoyen est censé être lassé du feuilleton, mais ce n'est pas mon cas, car il y a des prises de position journalistiques que je n'ai jamais comprises. Comme celle qui consiste à dire que quand on soupçonne quelqu'un de malversation, on doit s'en ouvrir à lui avant toute enquête.

Et il se trouve qu'hier, les éléments fournis par Villepin ont été publiés sur le site internet du nouvel obs. J'ai entamé la lecture, et pour tout dire, j'ai lu les 19 pages d'une traite. Cela se lit très bien, et la version de Villepin offre un avantage important: elle rend cette affaire compréhensible. Une affaire complexe, mais cohérente, et même intéressante.

J'en viens au journal Le Monde. Le titre de son article, sur le site, ce matin: "M. de Villepin met en cause MM. Chirac et Raffarin devant les juges". C'est de la désinformation. L'article se contredit lui-même d'ailleurs en précisant que selon Villepin, l'Etat a géré le dossier de façon irréprochable, mais le mal est fait: ce sont les titres qui laissent le plus de traces.
lemonde-villepin-copie-1.jpg
marionnettiste.jpgNon seulement "Le Monde" a toujours traité cette affaire en relayant le point de vue et les élements fournis par la partie civile nicolas sarkozy, mais, quand une version différente, étayée, documentée, globale, vient sur le tapis, ce journal s'avère incapable de la rapporter à ses lecteurs.

Pire, leur compte-rendu des évènements d'hier frise le contre-sens puisque la déposition de Villepin est une contre-attaque en bonne et due forme, pointant des collusions inquiétantes entre le pouvoir, la justice et les médias, et mettant en cause non pas Chirac mais rien moins que Laurent Le Mesle, procureur général à la cour d'appel de Paris (le grand chef des magistrats).

On apprend aussi que les listings étaient falsifiés dès 2003, soit avant que Villepin ne soit saisi de l'affaire. Ce qui est étonnant c'est qu'on ne parvienne pas à savoir si la DGSE, qui travaillait sur l'affaire, y avait eu accès. Auquel cas difficile de penser que sarkozy, alors ministre de tutelle à l'époque, n'était pas au courant.
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9 octobre 2007 2 09 /10 /octobre /2007 23:01
"Alors, ça caille en hiver, hein? T'a pas tes papiers? Ben reste dehors!"

Voilà à peu près la dernière joyeuseté tentée par les quelques députés ultra-réacs qui servent de poisson-pilote à sarkozy. Ca marche assez bien, et tout le monde semble découvrir les ressorts de sa politique. C'est tout de même étrange que personne ne se rappelle que ça aussi, ça fait partie des promesses. Pendant la campagne, beauf 1er avait minutieusement précisé, chaque fois qu'il évoquait tel ou tel dispositif pour le logement, que les étrangers auraient un traitement particulier. Même les étrangers en situation régulière étaient promis à en être exclus (voir plus de précisions ici).

Rappelons-le tout de même, les étrangers en situation régulière paient leurs impots en France et sont soumis à la même sélection que n'importe qui pour accéder aux logements sociaux (euh, non, en fait pas tout à fait en réalité, mais bon).

Tout ça pour dire que cette sorte de préférence nationale n'est donc en rien surprenante, si ce n'est que ce n'est plus sarkozy lui-même qui brise les tabous. D'autres le font pour lui mais bénéficient de moins de complaisance dans la manière dont ils sont traités par la presse.


Alors sur le fond évidemment, que ce soit pour les étrangers ou les français, il y a un vrai problème de logement en France. Tout le monde sait que cette situation accentue à peu près toutes les difficultés que connait le pays: banlieues, précarité, pouvoir d'achat, intégration etc...

Il faut construire donc, mais c'est marrant, sur ce sujet, c'est plutôt calme à part Boutin qui a décidé de déménager...

Il faut construire, des logements sociaux en particulier, mais pas toujours au même endroit: l'application de la loi SRU à Neuilly, c'est pour quand?

Et le zéro SDF, c'est pour dans 2 ans je crois?

06-12-20-sarkozy-copie-1.jpg
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8 octobre 2007 1 08 /10 /octobre /2007 12:45
Nicolas-Sarkozy--C--cilia-Sarkozy-et-Arnaud-Lagard--re.jpgCela fait bien longtemps que le délit d'initié à propos de Lagardère a dépassé le stade du soupçon. Sur ce sujet, je referais le même billet que celui écrit le 4 mars dernier, sans y retirer une ligne ni y ajouter. Ce qui, d'une certaine manière, est assez désespérant.
Encore plus désespérant, les soi-disantes "révélations" sur le rôle de la caisse des dépots et les preuves sur le fait que tout ce monde était au courant des difficultés: tout cela apparaissant déjà noir sur blanc, copie de document à l'appui, dans le Canard enchainé, édition du 30 mai 2007. Il se trouve d'ailleurs que le 31 mai j'avais décidé de faire un billet uniquement pour reprendre synthétiquement les différents sujets traités dans cette édition justement, dont celui sur Lagardère.

[ajout 10/10/07] ça n'a pas loupé: le canard de ce jour est lourd. Il rappelle que dès le 15 mars 2006 ils avaient détaillé la cession de parts d'EADS de Lagardère à la caisse des dépôts, sous le titre "Lagardère veut faire rentrer la fraîche", mentionnant aussi un feu vert de l'Elysée. Alors, personne au courant sauf les lecteurs du Canard?
Par ailleurs, dès le 1er décembre 2004 le Canard faisait état de "sueurs froides" des dirigeants d'airbus à propos des retards de l'A380, et le 26 février 2006 le CE est avertit d'une future "suspension des livraisons" (mais le CE peut etre tenu à la confidentialité).

Sans compter le duplicata de la note au ministre du 20 janvier 2006 et pour courronner le tout le code déontologie de lagardère prohibant le comportement de lagardère... daté du 1er decembre 2005!

Il faut savoir qu'il y a très souvent, comme ça, des infos du Canard qui ne sont reprises par personne. Allez savoir pourquoi.
Au fait, à propos de pacte d'actionnaire: Seuls sont actionnaires du Canard ceux qui y travaillent. Chaque année, les bénéfices vont à un fond de réserve, de manière à garantir les finances. Le Canard pourrait ainsi, dit-on, continuer à publier de longues années sans vendre un seul numéro. Cela lui permet d'envoyer ses limiers à Neuilly sur seine fouiller les registres des ventes sur l'Ile de la Jatte, mais aussi au Japon, dans les banques et les archives de certains journaux "à scandale" (dit-on en France), et constituer ainsi un dossier "compte japonais" particulièrement épais (dit-on toujours). Toutes choses que les rédactions françaises font aujourd'hui de moins en moins, réduites à gloser sur un ordre du jour imposé par la pouvoir.
Tout cela qui me fait répéter, en pesant mes mots, que c'est à l'existence du Canard Enchainé que la France doit de pouvoir s'appeler une démocratie.
C'est cela, aussi, qui rend extrêmement critique tout ce qui touche à l'intégrité de ce journal, et en particulier la possibilité pour ses sources actuelles ou potentielles de pouvoir l'alimenter. A ce titre, les gens qui se mettent en tête de le perquisitionner ne savent pas ce qu'ils font. Ou peut-être qu'ils le savent, malheureusement. Des sources, cela peut se tarir.

A part ça, je voulais mettre une belle photo de la "lagardère team", mais ça ne marche de nouveau plus. Est-ce que les gens d'over-blog pourraient aussi me dire pourquoi toutes les images stockées dans l'administration du blog ont disparu?

Oups, j'oublie d'ajouter que je vais rendre visite ce soir à une petite troupe qui me semble aller dans le bon sens, et qui s'est fédérée autour du blog Equilibre précaire.

Mise à jour: Ah, l'accès aux images, dans le mode administration, remarche. Pourvu que ça dure.
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2 octobre 2007 2 02 /10 /octobre /2007 22:04
Le blogueur , quand il ne blogue pas, se ballade sur internet (il n'a pas d'activité normale). L'intérêt de ce qu'on trouve sur internet, pour un blogueur, est que cela fournit un "lien" pour agrémenter un billet.
La question, qui était l'objet d'un colloque ce soir même à "la comète", en présence notament du blogueur n°21 selon wikio, était "faut-il poster un article seulement pour mettre un lien?". Ma réponse, négative, se fonde sur le fait que sur "sauce", j'utilise depuis peu la colonne de gauche à cet effet (mentionner des liens dignes d'intérêt). Nicolas (c'était bien lui) répond lui par l'affirmative et s'empresse de joindre le geste à la parole.

Je m'interroge donc: Si, par exemple, on note à l'occasion de certain article que la presse suisse est moins timorée dans son traitement du rôle de Cecilia, faut-il en faire un article sur son blog?

Accessoirement, est-il bien nécessaire de mettre les mots "sarkozy" et "fontenoy" dans un titre au cas où des internautes chercheraient des informations grivoises sur leurs relations?
Je ne vois pas pourquoi il faudrait encourager les curieux à s'immiscer dans la vie privée de gens aux moeurs si notoirement convenables et par ailleurs si discrets et réservés.
image001.jpg
Non, ce sont bien les tribulations de "celle dont il ne faut pas parler" avec le staff de l'Elysée qui présentent un certain intérêt si l'on en croit cet article de "Le Temps", et si on en juge par la (très relative) infortune de Pierre Charron (ce dernier bénéficie d'une faveur, mais pâtit surtout d'une mesure d'éloignement de l'Elysée).
Ce dernier ne fut pas irréprochable, selon Cecilia. Et d'ailleurs, dans ce fait de la princesse, la république non plus. Décidément, les promesses... etc.
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18 juillet 2007 3 18 /07 /juillet /2007 15:45

Alors on se plaint du manque d images, et des qu il y en a, on demande du texte! encore un peu et on va demander des accents, en plus...

Pour info, les deux qui sont jamais contents: depuis la ou je suis y a pas moyen d acceder a aucun blog hautetfort ni blogspot ni typepad.  A la place je tombe sur
cette page. Par contre over-blog et canalblog ca marche, j ai pu aller chez Olivier Bonnet par exemple.

A part ca, dans le post precedent, de haut en bas on avait: 1/ un marche de fruits a hong kong, 2/ une devanture de resto a hong kong. ils mettent en avant, a l entree, les morceaux les plus identifiables: des boyaux, un gros calamar, un mammifere non identifie. Dans le 13e certains restos font aussi ca. 3/ un dormitory a shenzen.

Shenzen c est "china side", comprendre "pas hong kong".

C est donc cote chine qu on trouve les batiment typiques: les dormitories, pas loin en general des factories (ci-dessous). Toutes les lignes de production de bidules electroniques que j ai pu voir ressemblent a ca. Les ouvriers sont surtout des ouvrieres (mais c est -c etait- pareil en France, dans l electronique), mais pas des enfants (ceci dit il faudrait voir dans les usines de fringues). C est moins dans les conditions de travail (pas eloignees de ce qui se fait ailleurs) que dans le temps de travail et les salaires qu il faut chercher le sarkozysme rampant de nos amis chinois.
deux-trois donnees pour la route: 80% des chinois sont des "farmers". 6 millions d etudiants y sont diplomes chaque annee (equivalent maitrise?). un site de production a peine moyen, pour une boite chinoise, c est 5000 employes. 

DSC00230.JPG


ci-dessous un petit brief avec mes homologues.

DSC00231.JPG

Et la c est encore un dormitory avec son parking a velo.

 




















Je ferai quelques petits posts sur la chine et nous quand jaurai un moment.


prochaine etape: Taiwan. Ensuite Shanghai (via hongkong, parce que y a pas de vol vers la chine depuis taiwan). je sais pas si je pourrai acceder a internet.

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31 mai 2007 4 31 /05 /mai /2007 20:38

Dans le désordre:

* Ségolène entend "s'inscrire dans la continuité de l'élection présidentielle". on ne sait si c'est pour un résultat identique. Elle hésite à prendre la place de François. Ce serait plutôt avec le titre de "présidente" du parti

* Hollande viserait la présidence du groupe à l'assemblée, ou celle de la commission des finances.

* Alain Juppé a commis son premier Couac sur la questions des OGMs: Il envisage un moratoire à l'instar de l'allemagne, alors que le candidat sarkozy était contre. En attendant, la réalité risque de trancher puisque le MON810 est en train d'être semé sur 50 000 hectares, malgré les réserves émises sur la question des résistances aux pesticides que ce maïs suscite chez les insectes.

* Selon Eric Woerth, la déduction des intérêts est soumise à nombreuses conditions: plafonnée à 20% des revenus imposables, réservée aux seuls primo-accédants, applicable seulement aux transactions postérieures au 6 mai. La plupart des médias n'ont retenu que la dernière. Sarkozy dit le contraire: zéro condition. On laisse dire par ailleurs que les arbitrages n'ont pas été rendus. Mentir aux électeurs, ça ne gêne personne.

* Après moult agitations et falsifications sur le thème du service minimum, sarkozy s'apperçoit que celui-ci reste à définir. Devant les syndicats, il n'a évoqué qu'une "loi cadre". Laquelle ne ferait que reprendre l'existant.

* L'UMP a remplit son meeting havrais en faisant venir les militants parisiens par cars gratuits.

* Myriam Lévy, ex du figaro aujourd'hui à matignon, a appelé Espérandieu, du JDD, pour se plaindre du manque de place consacré à Fillon dans le dernier numéro.

* La visite de Cecilia sarkozy à st tropez nécessite 5 limousines et le blocage des rues du village. le jogging de nico necessite gardes du corps et surtout un t-shirt "US special agent". Après 2 week ends passés à brégançon, Cecilia souhaite y faire creuser une piscine.

* les dircabs de la plupart des ministères ont été désignéspar l'élysée.

* déplacement du 24 mai à la mairie de Paris: 3km de barrières rue de rivoli, de concorde à l'hotel de ville, autant sur les quais, un agent tous les 100m, blocge de la circulation, inspection des lieux avec chiens detecteurs d'explosifs. on ne se rappelle pas de précédent, pas même celui de la visite de Poutine.

* lagardère a vendu 7.5% du capital d'EADS le 4 avril 2006, notament à la caisse des dépots (publique). Des documents montrent qu'il s'agit là d'un délit d'initié. les preuves d'amitié "maladroites" de lagardère envers sarkozy (censures du JDD et autres) risquent de n'avoir servi à rien. Les résultats du groupe de presse ne sont d'ailleurs aussi dégradés.

* l'exonération de charge sur les heures sup pose problème: les 900 millions d'heures existantes coutent déjà 5 milliards d'euros. On ne sait si ce seront les cotisations des salariés ou des employeurs qui seront concernées. la mesure qui rompt avec le principe d'égalité devant l'impôt, doit être provisoire. outre les critiques déjà émises par le conseil d'orientation économique, on sait déjà que les abbatements de charges ne sont que partiellement compensés par l'Etat envers les organismes de sécu.

* la population carcérale dépasse 60 000, pour 50 000 places, ce qui est considéré comme une cote d'alerte. sarkozy ne pourra pas faire jouer les amnisties après les avoir fustigées (5000 en 2006). A voir comment sera gérée la situation explosive que constitueraient 62 à 63 000 détenus. A voir ce qu'en dira boutin.

* Rondot mentionne une "décision présidentielle" dans l'affaire cleasrtream.

* sarkozy place ses fidèles, Michel Gaudin et Frédéric Péchenard, à la direction générale de la police nationale et à la préfecture de police de paris. Un certain Stefanini prendrait la tête d'une nouvelle "police de l'immigration" dont il est à l'origine.

* C'est le Canard déjà, qui avait informé du "hold up" de 11 milliards d'euros sur les primes d'assurance, de la part des banques. un extrait du compte rendu interne du conseil de la fédération bancaire française montre que celles ci sont conscientes de la réalité du préjudice.

* suite à la "dispersion" d'une manif le 16 mai, les manifestants qui avaient pris des photos se voient controler leur identité, puis confisquer leurs memoires d'appareil numériques.

* "pays de propriétaires": les propriétaires de la résidence "la forestière" à clichy sous bois se voient expropriés, à raison de 27 000 euros pour 65m², puis un loyer de 540 euros jusqu'à la démolition. c'est le programme borloo. pourtant la residence devait etre de standing, et en principe à proximité des futurs RER, piscine, commissariat, caisses d'allocations familiales. choses promises jamais venues. A part ça, les charges se montent à 960 euros par trimestre.

* ordinaire: abus de pouvoir sur un syndicaliste CGT, suite à une plainte de son employeur démontée par l'inspection du travail par la suite. Il a été soumis à 2 gardes à vues, et une perquisition à son domicile à la suite de laquelle il est emmené avec menottes. il a été interrogé notament sur l'envoi d'un courriel au canard.

* Jean-René Buisson, patron de l'association nationale des industries agroalimentaires, ancien secrétaire général de danone, a envoyé un courrier de menaces au directeur général de la santé pour empecher la diffusion d'un programme TV d'éducation à la santé, pour manger moins gras, moins sucré, moins salé. censure réussie: les scripts seront corrigés pour éviter de nuire aux barres chocolatées, sodas et autres pizzas.

* des ex des cabinets ministériels sont recasés au CSA.

* Eric Raoult, dans un tract posté dns toutes les boites aux lettres de la circonscription, attribue le score de Ségolène à Clichy sous bois (62%), à des tricheries. normalement ils devraient l'aimer, sarko, à clichy sous bois.

* Lagerfeld, auteur d'un photoreportage sur les chirac pour paris-match, a tellement retouché les photos sur photoshop pour effacer les rides que Match a du en rajouter quelques unes.

* Les autorités sanitaires de Tokyo font une campagne sur le thème "travailler moins pour vivre mieux".

* Un universitaire américain, à propos des médias: "Faire partie du petit cercle des élites est devenu plus important que d'aider le public à comprendre les évènements" 

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Ce qui est ci-dessus est de la publicité pour le Canard Enchainé. Juste pour signaler qu'il y a beaucoup de choses qui ne sont pas écrites ailleurs. Quand le canard reprend des choses chez ses confrères, il le signale d'ailleurs.

Le canard a été contraint d'expliquer dans ses pages que le fax (l'appareil) ausculté par la justice n'était pas le bon et sera de toutes façons remplacé.

Il y a une chasse aux sorcières aux RG contre des sources supposées du Canard.

Le canard, dans nombre de cas, est le seul débouché pour les informations "sensibles" pour le pouvoir.

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26 mai 2007 6 26 /05 /mai /2007 10:58

Comme prévu, les médias français se ridiculisent par leur maniabilité. Le commentaire mondain, à l'instinct grégaire déjà pathétique, frise le tragique quand il devient par trop prévisible. Même en étant averti, il n'a pas été possible d'échapper aux célébrations, puisque même l'"esprit public" a été atteint. L'émission de dimanche dernier a rassemblé les principales tartufferies du moment, ce qui est assez pratique, donc on va y revenir.
La séquence suivante qui se profile déjà ne manque pas d'intérêt non plus. La résurgence des affaires chiraquiennes risque d'animer le mois de juin, et peut-être plus. Voilà qui devrait permettre au prince de jouer à nouveau sur du velours.


Reprenons donc, même si c'est éprouvant, quelques extraits de l'"esprit public" de dimanche dernier, à titre d'exemple des festivités médiatiques organisées pour célébrer le président nouveau.
Selon Max Gallo, des propos "subliminalement xénophobes" ont été tenus pendant la campagne. Pas de la part de sarko, mais de ses contradicteurs. Le seul exemple fourni par Gallo vient très précisément d'Eric Besson et son "à passeport français" (quelle ignominie). L'élection de sarkozy serait donc "historique" car c'est un "fils d'immigré". C'est déjà très fort, mais il y a mieux: qui vient à l'appui de la soi-disante ouverture que Gallo vante dans la foulée? Eric Besson!
Nuançant ce propos, Bourlanges (un rallié) parle sans aucune ironie du président comme "plutôt à droite", et trouve une occasion de louer "l'extrême franchise" de Tony Blair, qui va de pair avec celle du prince évidemment. Yves Michaud, censé équilibrer les choses, en rajoute: Sarko s'est entretenu avec les syndicats, ce qui montrerait son caractère profondément social et apaisé. Le dialogue social? c'est fait! (cocher la case).

L'ouverture, le rassemblement, tout le monde semble en être convaincu, donc. Quelques objections tout de même:
* Sarkozy est bien celui qui fustigeait le prétendu "relativisme" de la gauche, celui qui dénonçait ceux pour qui  pour qui "tout se vaut", celui qui affichait une droite décomplexée. Sans que rien n'aie changé dans sa manière de faire ni dans son programme, on nous explique que maintenant il n'y a plus de clivages, il n'y a que des bonnes volontés. La citation de Jospin qu'on trouve sur la gauche de ce blog depuis son origine trouve ici toute sa pertinence: il s'agit bien de dépolitiser la société en prétendant agir pour l'intérêt général, mais seulement après avoir été élu, évidemment.
* On présente un immense fait d'armes: le ralliement de Bernard Kouchner. C'est vraiment étonnant, sarkozy a toutes les cartes en mains suite à son élection, les plus lucides ont compris qu'on en avait pour un paquet de temps, et Kouchner, qui a 67 ans, saisit la dernière opportunité qu'il a d'obtenir de nouveau des responsabilités. Le fait que le même poste aie été proposé auparavant à Védrine souligne encore le relativisme politique du prince, dont on décèle ce que sera le principal moteur de son action: soigner sa popularité, quoi qu'il en coute en termes de cohérence.
* Last but not least, l'invocation répétée à la Résistance. Le plateau de Glières, Les fusillés du Bois de Boulogne, Guy Môquet. Congratulations unanimes, à l'exception de rares sons de cloche discordants en pages rebonds et chez Mermet. Qui est contre Guy Môquet? Voilà la question que nous envoie "subliminalement" sarkozy dans la face. Eh bien celui qui pose cette question là, celui là, se déshonore. On était habitués à ce que sarkozy utilise toutes les variantes du terrorisme intellectuel et instrumentalise toutes les situations avec la pire indécence. Pendant la campagne, je me suis souvent rappelé cette interpellation balancée à Dukakis en 1988: "et pour l'assassin de votre enfant, vous êtes toujours contre la peine de mort?". En France nous sommes débarrassés de cette peine capitale, mais nous ne sommes pas débarrassés des politiciens qui usent et abusent de la posture: face à l'émotion, on argumente pas. Combien de fois a-t-on entendu décrire cette scène de l'enterrement d'un policier en présence de son enfant? Il y a eu moins de com' douteuse pour Zyed et Bouna. C'était déjà pas glorieux, mais avec Guy Môquet, je sais que personne ne le dira, mais on sombre dans l'infâmie. Il s'agit bien de museler les contradicteurs, de mettre les opposants au garde à vous. Pour quoi se battait Guy Môquet, si ce n'est pour le contraire? Pour beaucoup de nos compatriotes, donner tous les pouvoirs à un homme dit "à poigne", c'est le summum de la démocratie. Pour Guy Môquet, c'était le contraire.
Sur ce blog, en tous cas, on ne laissera pas ce symbole de la résistance devenir le bâillon de la gauche, ni même celui des écoliers récalcitrants.


Sans transition, un petit exercice de prédiction des mouvements du troupeau journalistique. C'est dans le canard que c'est sorti, ce compte japonais, et il y a déjà bien longtemps, mais les procureurs de la dernière heure de Chirac n'avaient jusqu'ici pas osé le mentionner. Voilà la séquence que je vois venir:
* Les juges aux basques de Chirac, ils le mordent suffisament bien pour ne plus lacher prise.
* Dans un premier temps, lynchage d'un Chirac qui n'est plus à ça prêt.
* A force d'humiliation, des voix inspirées s'émeuvent de ce sort funeste réservé à celui qui fut le premier des français -quand même-.
* Le nouveau prince joue sur du velour, laisse encore un peu les charognards déchiqueter les restes, se fait prier.
* Les sondages confidentiels déterminent le bon moment: Le prince, comme un prince, déclare que ça ne peut plus durer, et accorde une grâce à son prédecesseur.

Sarkozy aura ainsi dégusté sa vengeance, la cerise sur le gâteau étant que Chirac lui devra son salut, et le tout étant couronné du surcroit de popularité que lui aura conféré son geste magnanime.

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21 mai 2007 1 21 /05 /mai /2007 23:12

Le moment médiatique qui s'est ouvert après le 2e tour est rude pour les nerfs. Ca tape sur le système. Bien sûr, on connaissait déjà puisqu'il suffisait de mettre la télé ces 5 dernières années pour assister à l'affligeant spectacle de commentateurs invertébrés faire leurs gammes sarkozystes, mais il y a eu la parenthèse relative de la campagne. Eh bien c'est reparti et ça ne risque pas de s'arrêter. Ca agaçe pas mal. La tentation est forte de tout envoyer ballader, plutôt que de tenir un blog en apnée en prenant une bouffée périodique d'info non-frelatée le mercredi. Se casser comme disait Yannick.

Je vais l'avouer, c'est plus souvent la télé que j'ai eu envie de casser, du coup j'en ai plus. Le problème, c'est que ça atteint la radio, même france culture. C'est l'extension du domaine de la pensée TF1 qu'on constate avec un mélange de rage et de dépit. Par exemple en écoutant "l'esprit public" ce dimanche (on y reviendra). Et puis en lisant Joffrin dans libé, censé porter un vague esprit critique, mais qui chante "jolie alouette" devant le miroir tendu par nicolas. La télé, la radio, les journaux, 53% des français qui avalisent, les sondages bidon qui complètent la célébration. On se dit "mieux vaut entendre ça que d'être sourd", mais à force on se demande.

Au quotidien, dans les conversations, on a l'impression de vivre dans une réalité projetée, on est en décalage parce qu'on est pas "rentré dedans", dans une interprétation. En fait voilà: c'est le festival de cinéma qui a commencé. Les acteurs, sur le tapis rouge, n'ont besoin que de paraître, quoi qu'il fassent, il sera crié au génie, chaque facétie sera applaudie, tout cabotinage fera se pâmer les spectateurs. Monter les marches, c'est gravir l'Everest. Un sourire et le public communie. Quelques autographes et même les plus rétifs sont conquis, qui viennent poser sur la photo.

Lors de la projection du film, j'avais pourtant cru à un gag tellement le scénario était téléphoné, les acteurs qui en font trop, la déco factice, le doublage guignolesque, le sous-titrage appuyé. Mais non, à la sortie on m'a expliqué que c'était une superbe et très réaliste fresque héroïque. Un peu à la Robert Hossein quand même. Les gens sont sortis de là comme illuminés, portés par la foi qu'ils ont dans leur surhomme, dans une sorte de béate sidération. Pour eux, ça baigne... dans le jus sarkozyste. Confits dans la fiction. C'est la confiction, tiens.

Alors pour éviter ça: le canard évidemment, comme on disait précédemment. Pas le confit. Celui qui a été perquisitionné. Pour résumer l'affaire on ne fera que le citer: "Ne pas protéger les sources, c'est, à coup sûr, les tarir". L'histoire du fax de l'avocat de sarko est sans intérêt. Pour s'en convaincre il faut lire le canard, en fait il faudrait que tout le monde lise le canard, c'est une question d'hygiène. Sans le canard, s'informer devient un acte de foie gras. C'est se faire gaver par le dircab de sarkozy qui est parti entretenir l'élevage de cerveaux disponibles, à la tête de TF1.

Par exemple, la glose à propos du non-vote de Cecilia. Dans le brouhaha sur le caractère privé ou pas (en fait les registres sont publics et donc le non-vote aussi), on a fait une curieuse impasse sur un rappel pourtant utile. Les lecteurs du canard savent que Espérandieu, qui a passé l'article a la trappe, doit son maintien à la tête du JDD à sarkozy, lequel ne souhaitait pas que son emprise mediatique soit trop voyante. "Espé" a même bénéficié d'une entrevue place beauvau. Lagardère a reçu un coup de fil de sarko qui voulait s'assurer de ce maintien. Alors peut-être que Espérandieu est de bonne foi, mais pourquoi ne pas donner toutes les informations, même celles qui ne vont pas dans le "bon" sens? Est-ce que vraiment le directeur du JDD est en situation de déplaire à celui à qui il doit son poste? Tout cela se sait dans les diverses rédactions mais entre collègues il semble qu'on soit... comment dire... charitable.

Autre exemple avant d'en finir: Tout le monde a appris que sarko a rejoint le yacht de bolloré en prenant l'avion de bolloré, ou plutôt du groupe bolloré. Mais tous ceux qui en ont parlé n'ont pas utilisé les mêmes mots pour le commenter. Il y en a qui se sont félicité de cette "absence de complexes". Mais il n'y a que dans le canard qu'on a utilisé les mots que tout le monde avait sous le nez: "abus de bien social". Ben oui, l'avion, il appartient au groupe bolloré, pas à monsieur bolloré, il est pas fait pour les amis, mais pour les affaires. A moins que nicolas soit considéré comme une relation d'affaires?

Dernier détail: quelqu'un a-t-il vu qu'on s'intéressât au mystérieux soubressauts du patrimoine de nico? Pas plus. Pourtant c'est mieux quand c'est clair non?

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11 mai 2007 5 11 /05 /mai /2007 10:27

Selon Guy Birenbaum, une perquisition est en cours au Canard Enchainé. Il s'agirait de l'affaire clearstream.

CANARD ENCHAINE: PAS TOUCHE

On l'a déja dit, c'est à l'existence du canard enchainé qu'on doit de pouvoir appeler la france une démocratie. A l'heure qu'il est, la France est en donc en train de perdre le droit à cette appellation. Je pèse mes mots. Le canard enchainé visé 3 jours après son élection: une coincidence? en tous cas un signal.

Une perquisition pour Clearstream, et on tombe comme par hasard sur l'affaire de l'appart' de la Jatte, et éventuellement sur les sources du Canard.

De surcroit, ça fait déjà 2 ans que sarko instrumentalise cette affaire, les bonnes farces politiques sont les plus courtes. Il craint peut-être que Villepin soit son sarkozy et pourrisse son mandat?

A suivre

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2 mai 2007 3 02 /05 /mai /2007 18:17

La séquence qui a suivi le 22 avril a été en tous points positive. Ségolène Royal a su prendre ses responsabilités, se souvenir de son "devoir de victoire". Le geste en direction du centre était nécessaire même s'il était délicat, et elle l'a réussi. Sur les trois thèmes qui ont dominé la campagne de Bayrou, la rénovation démocratique, les médias, et la dette, il y a des compatibilités évidentes, même pour le dernier.


Les attitudes respectives, envers le centre, de Royal et sarkozy sont significatives quant à leur esprit démocratique assez distincts. Ségolène Royal a voulu parler à l'électorat de Bayrou, mais pas sans parler à Bayrou, illustrant une certaine correction dans le comportement, assez nouvelle en politique. Son dialogue avec Bayrou a contrasté avec l'immaturité politique habituelle (celle qui consiste à ne pas "bavasser"). L'attention s'est donc portée sur cet échange, exemplaire d'une démarche rénovée, adulte et moderne, qui a tranché avec l'hyper-personnalisation de la fin de campagne de sarkozy (voir chez Dan, de voteragauche, le clivage représentation/incarnation). Cette discussion a, du coup, marginalisé sarkozy, le mettant en sourdine médiatique -une bonne chose pour notre hygiène mentale-, et a ringardisé le forcing sarkozyste sur les élus UDF. Un forcing qui explique que Hervé Morin, qui présentait Bayrou comme le "meilleur rempart" à sarkozy, finisse piteusement par voter pour le même sarkozy. C'est d'ailleurs parce que sarkozy n'a pas pu s'empêcher de mettre la pression sur Bayrou que celui-ci s'est braqué: il n'a certes pas donné de consigne de vote (il savait que ses élus ne pourraient pas la suivre), mais il l'a attaqué avec une violence assez sidérante. Texto, chez Aphatie (écouter ou voir): "Nicolas Sarkozy verrouille l'information". Le mot est lâché, et il se justifie.


Une indication sur ce que seraient les médias sous sarkozy, c'est la récente prise de position de Séguéla en sa faveur. Rappelons d'abord que Séguéla est aussi virtuose qu'eric besson dans le retournement de veste: bolloré, son nouveau suzerain, est passé du statut de "vautour" "charognard" à celui d'"oiseau rare", dans une affaire où l'ex ami de 30 ans Alain Cayzac a laissé des plumes, mais où son copain "fils de pub" a trouvé son compte. De quoi douter de l'amour soudain déclaré par Séguéla: "le moment est venu de voter non pas pour un parti mais pour un homme". En prouvant donc une nouvelle fois la souplesse de son échine, Séguéla montre surtout qu'il a compris qu'avec sarkozy, il y aurait beaucoup de boulot pour les propagandistes de son accabit. Un gros gâteau dont bolloré ne souhaite pas se priver, ce qui explique cette nouvelle allégeance. Après les mitterrandiens Tapie et Hanin, ça décante donc, mais on ne déchante pas vraiment.

C'est en se promenant sur wikipedia après être passé sur la bio de Séguéla, étrangement mince, qu'en cherchant les pedigrees des patrons de l'info on peut tomber sur celui de l'AFP, Pierre Louette. Cet ex-membre du cabinet Balladur de 93 à 95 a beaucoup travaillé les médias en compagnie de sarkozy, qui était chargé de la communication à l'époque. Ce qui n'a aucun lien évidemment avec certains biais de dépêches AFP constatés par exemple ici. En tous cas, on y apprend que l'heureux homme a été gratifié, le 8 avril, d'une belle légion d'honneur.

Séguéla toujours: "J'ai eu Nicolas Sarkozy au téléphone. Ca m'a beaucoup troublé". Nico aime les coups de fil. Surtout chez les directeurs de rédaction. Christophe Barbier, par exemple, tient à signaler la fréquence des coups de fil de sarkozy (ici et ici). Les couvertures de l'Express, dans lesquelles sarkozy se pavane et qui couvrent régulièrement tous les kiosques de France, sont là pour nous laisser deviner avec quelle extrême urbanité il doit lui répondre. M. Barbier pense certainement garder sa totale distance d'analyse et se pique probablement d'être indemne professionnellement de cet "embedding" dont lui fait bénéficier le candidat. Il n'est pas, lui, "troublé", tant mieux. Mais ces petits messages, dénués de toute arrière pensée, Nicolas en a aussi pour les caricaturistes, qu'il déclare vouloir protéger (sauf exception). Le trait de Plantu ne s'en est pas "troublé" pour autant, juste chargé en mouches.

Alors, nicolas fustige les "procès staliniens" intentés par Bayrou, mais dans sa grande mansuétude, il ne "lui en veux pas". C'est en quelque sorte le verrouillage à visage humain, un retour à la douce époque d'avant 68. Nous verrons peut-être Arlette Chabot  paraphraser Jacqueline Baudrier, la directrice de l’information de l’ORTF: "mais cher monsieur, si vous n’êtes pas sarkozyste, comment ferez-vous pour être objectif ?" (fm2007).

nicolas estime qu'il n'y a "pas de problème de concentration dans la presse", et le journalisme mondain approuve. De tous les grands hebdos nationaux, les seuls qui donnent des éléments d'information et des couvertures désagréables pour sarkozy sont aussi les seuls qui soient réellement indépendants, mais c'est une coincidence.

Les résultats de sarkozy n'ont guère été questionnés autrement qu'à audience très réduite. Si d'aventure sarkozy était élu, et si par le plus grand des hasards son action magique ne donnait pas les résultats espérés, les français en seront-ils informés?

sarkozy, qui se prétend candidat de la majorité silencieuse, sera-t-il le président de la minorité baillonnée?


Bayrou a beaucoup parlé de la dette. Même si sa principale proposition ne consiste qu'à faire une loi anti-déficit, ses électeurs sont sensibles à ce thème. Or il existe une analyse de gauche, qui peut leur confirmer que celle-ci est pleinement consciente de ce problème. Voilà peut-être quelques points:

* Etre pour l'intervention de l'Etat, c'est être contre la dette, la dette entrave l'action de l'Etat.

* La dette est utile à la droite -qui l'a accrue- car elle fournit l'argument pour désengager l'Etat, pour privatiser l'énergie par exemple, ce qui n'équilibre aucunement le budget de fonctionnement. (voir friedman/reagan)

* La dette permet une redistribution à l'envers: c'est tout le monde, consommateurs, travailleurs, entreprises, qui paie pour financer l'épargne de ceux qui détiennent des obligations d'Etat.

* Lutter contre la dette doit se faire avec une vision dynamique, donc l'activité doit devenir le critère d'arbitrage numéro 1.

* Dans ce contexte, le maintien de l'enveloppe des prélèvements conditionne la crédibilité des projets.

* Les baisses d'impots et de charges, idéologiques ou démagogiques, doivent être supprimées au profit d'une prime à l'activité ajoutée.

Si cela est entendu par les centristes, cela pourrait contribuer à la victoire.


FM-2007, encore lui, attire notre attention sur les risques d'entourloupes lors du débat de ce soir. Il faudra être attentif. Il sera intéressant de mesurer le temps passé sur un sujet comme l'immigration par exemple. Intéressant de comparer au temps passé sur le thème des médias, qui a été intelligemment imposé dans l'entre-deux tours avec la complicité de Bayrou. Il faudra être vigilant à regarder combien de fois, respectivement, Royal et sarkozy auront eu la possibilité de parler en dernier sur les différents sujets.

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